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Peut-on se passer d’additifs alimentaires ?

Les additifs alimentaires reviennent souvent dans l’assiette ! Pourquoi, il est difficile de faire sans ces aides technologiques en cuisine.

Décryptage en détail des additifs

Les additifs alimentaires sont des substances ajoutées aux aliments pour jouer un rôle technologique spécifique : par exemple pour colorer ou contribuer à la conservation. Les additifs sont d’origine naturelle (obtenus à partir de microorganismes, d’algues, d’extraits végétaux ou minéraux…) ou de synthèse. (Source :EFSA – Le point sur les additifs alimentaires) .

Les additifs sont ainsi souvent ajoutés dans la préparation des aliments pour les rendre appétissants, moelleux, et prolonger la durée de consommation d’un produit (exemple : les plats préparés sous vide), pour colorer un sirop (exemple : le sirop de menthe) ou pour blanchir la farine (exemple : le pain de mie). Ils regroupent une grande famille incluant les colorants (E100), les conservateurs (E200), les antioxydants, les agents de texture, les antiagglomérants, les exhausteurs de goût, les édulcorants, les agents de texture.

Comment  les limiter ?

Cuisiner maison avec des produits bruts et consommer les produits les plus « naturels » possibles et limiter les produits transformés au strict minimum pour cuisiner !

Et les risques d’allergie ?

Certains additifs peuvent déclencher des réactions allergiques comme de l’urticaire ou des maux de tête chez des personnes sensibles. Ensuite, il s’agit aussi d’une question de quantité et de fréquence d’exposition ou de consommation : c’est pour cela qu’il est préférable de cuisiner maison sans ajouter .

La majorité des additifs ne sont pas allergisants. Cet aspect est pris en compte dans l’évaluation de l’additif et dans la fixation des doses maximales autorisées (DJA). À ce jour, seuls les sulfites (E221, E222…) font partie des allergènes majeurs à déclaration obligatoire dans la liste des ingrédients quand la quantité de sulfites dans le produit excède 10mg/kg ou 10mg/l.
Ceci est fréquent chez les gens personnes déjà allergiques, asthmatiques, sensibles et / ou les migraineux.

Comment les repérer sur les étiquettes ?

Les additifs sont obligatoirement indiqués dans la liste des ingrédients par leur nom ou par leur code européen commençant par la lettre E, signifiant Europe, suivi de 3 ou 4 chiffres, compris entre 100 et 1518, qui indiquent leur fonction (texture, coloration, épaississant…).

Décrypter les étiquettes et bannir au maximum les sulfites mais aussi l’anhydre sulfureux surtout chez les personnes sensibles !
En évitant ces produits tel que l’alcool, bien choisir les vinaigres pour les sulfites, et limiter les produits sous vide comme la charcuterie mais aussi les fruits secs (abricots, pruneaux, raisins secs…) pour l’anhydre sulfureux.

Fruits et légumes de Mai

Banane Citron Fraise Fraise des bois Fruit de la passion Kiwi Mangue Papaye Rhubarbe

Ail Avocat Asperge blanche Asperge verte Aubergine Bette Betterave rouge Chou frisé Chou-chinois Chou-fleur Chou-rave Concombre Epinard Fenouil Laitue romaine Petit oignon blanc Pomme de terre Radis Radis long

Flavonoïdes, un effet dément sur l’incidence de l’Alzheimer

Le Journal International de Médecine vient de publier un article intéressant sur le lien entre flavonoïdes dont la copie est ci-dessous avec le Copyright © http://www.jim.fr

  • Les fruits et légumes contiennent des flavonoïdes, pour lesquels une association négative avec la maladie d’Alzheimer déjà été suggérée. Par ailleurs, la consommation de certains aliments riches en ces composés, comme les baies (fruits), le raisin, le chocolat s’est accompagnée dans des études expérimentales ou prospectives, d’une amélioration des fonctions cognitives ou d’une baisse de risque de démences.
  • Dans cette étude prospective aux USA (Framingham Heart Study Offspring Cohort), les chercheurs ont examiné les effets des différentes catégories de flavonoïdes sur la maladie d’Alzheimer et les démences apparentées. Au total, 2 801 participants (âge moyen 59 ans, 52 % de femmes), initialement indemnes de maladie d’Alzheimer ont été suivis sur près de 20 ans. Leur consommation alimentaire a été régulièrement relevée pendant cette période ; 193 cas de démences dont 158 maladies d’Alzheimer se sont déclarées.
  • Après ajustements multiples (démographiques, consommation énergétique, apoE4, IMC, tabagisme, hypercholestérolémie, diabète, HTA, variables nutritionnelles), les consommations les plus élevées des catégories de flavonoïdes (> 60e percentile), comparées aux consommations les plus basses (≤ 15e percentile), sont apparues associées à une réduction de l’incidence de l’ensemble de ces démences :
    • Pour les anthocyanines (myrtilles, fraises et baies en général, raisin noir, fruits de couleur rouge), de 76 % (Hazard Ratio HR 0,24 ; intervalle de confiance à 95 % IC 95% 0,15- 0,39) ; P < 0,001) ;
    • Pour les flavonols (pommes et poires, oignons, thé, fruits et légumes en général …), de 44 % (HR 0,54 ; IC95% 0,32- 0,90; P = 0,003) ;
    • Pour les polymères de flavonoïdes (thé, pommes, fraises, vin…), de 42 % (HR 0,58 ; IC95% 0,35- 0,94; P = 0,03).
    • D’autres baisses non significatives ont été observées pour d’autres catégories de flavonoïdes.
    • Concernant la maladie d’Alzheimer plus particulièrement, des protections analogues ont été observées pour les anthocyanines et les flavonols.

Miser sur les fruits rouges

  • Concrètement, concernant les anthocyanines, la valeur au 15e percentile était de 4 mg/j, et au 60e percentile, de 14,2 mg/j. On trouve par exemple 12 mg/100 g d’anthocyanines dans la peau des pommes rouges, 245 mg/100 g dans le cassis, 440 mg/100 g dans les myrtilles, 122 mg/100 g dans les cerises, 120 mg/100 g dans le raisin noir et 27 mg/100 g dans le raisin rouge, 92 mg/100 g dans les framboises, 21 mg/100 g dans les fraises, 15 mg/100 g dans les nectarines, 14 mg/100 g dans les aubergines.
  • Pour les flavonols, la valeur au 15e percentile était de 6,4 mg/j, et au 60e percentile, de 16,4 mg/j. On trouve environ 4 mg/100 g de flavonols dans les pommes et les poires avec la peau, et 0 à 0,5 mg/100 g quand elles sont épluchées ; 20 à 30 mg/100 g dans les oignons ; 4 mg/100 g de thé infusé.
  • On remarquera que les auteurs ont construit- à posteriori- des classes de consommations « atypiques », en raison de la non-linéarité des effets des flavonoïdes sur l’incidence des démences, dans cette population. Ceci signifierait que les très faibles consommateurs de ces substances, comparés à une consommation au-dessus de la moyenne, sont particulièrement à risque, ou inversement qu’une prise au-dessus de la moyenne apporterait une forte protection. Ce point mériterait d’être confirmé par d’autres études.
  • Les flavonoïdes agiraient par effet neuroprotecteur et anti-inflammatoire, et anti-apoptotique ; une amélioration de la circulation cérébrale a aussi été rapportée.
  • En parallèle, citons aussi, parmi les publications récentes, une étude en imagerie par résonance magnétique de ces mêmes auteurs, montrant un lien inverse entre le volume des hypersignaux de la substance blanche (positivement liée au vieillissement du cerveau) et la consommation de flavonoïdes totaux ; et une autre portant sur la consommation de flavonols, associée à une baisse de risque similaire de maladie d’Alzheimer.
  • Finalement, ces données plaident encore pour un effet marqué des fruits et légumes sur la cognition et la prévention des démences, et particulièrement des baies, comme le suggéraient déjà d’autres recherches.

Auteure : Dr Viviane de La Guéronnière

 

Références

Shishtar E et coll. : Long-term dietary flavonoid intake and risk of Alzheimer disease and related dementias in the Framingham Offspring Cohort. Am J Clin Nutr, 2020, publication avancée en ligne, doi : 10.1093/ajcn/nqaa079/5823790.

 

Shishtar E et coll.: Flavonoid Intake and MRI Markers of Brain Health in the Framingham Offspring Cohort. J Nutr, 2020, publication avancée en ligne, doi:10.1093/jn/nxaa068/5811502.

 

Kalt W et coll. : Recent Research on the Health Benefits of Blueberries and Their Anthocyanins. Adv Nutr, 2020, publication avancée en ligne, doi : 10.1093/advances/nmz065.

 

Holland T et coll. : Dietary Flavonols and Risk of Alzheimer Dementia. Neurology. 2020 ; 94(16):e1749-e1756. doi: 10.1212/WNL.0000000000008981.

 

 

A table les œufs

Pointés du doigt pour leur richesse en cholestérol dans le jaune (ce qui est vrai car l’œuf est l’aliment le plus riche en cholestérol), le lien entre cholestérol sanguin et cholestérol alimentaire controversé depuis des années est remis en question dans cette publication scientifique de 2013.

A retenir

  • Sauf en cas de patients diabétiques et chez le fumeur, les apports de cholestérol alimentaires ne sont pas associés à un risque cardiovasculaire accru.
  • Une consommation quotidienne supérieure à 300 mg n’est cependant pas recommandée car cela augmente un peu C-LDL + L-LDL.
  • En cas de patients hypercholestérolémiques :
    • foie, rognons, cervelle, ris de veau et autres abats : à consommer avec modération
    • 3 à 4 œufs  par semaine

La Fédération française de cardiologie (FFC) précise que le cholestérol est un lipide essentiel à l’organisme et que sa majeure partie est fabriquée par le foie tandis que le reste est apporté par l’alimentation quotidienne.

La consommation d’œufs n’est pas déraisonnable dans le cadre d’un régime alimentaire sain, varié et équilibré.

 

Teneurs* et taille des œufs :

  • 100 g d’œufs entiers cuits à la coque = 222 mg de cholestérol
  • 100 g de jaunes d’œufs cuits : 612 mg de cholestérol
  • le poids d’un œuf =  jaune + blanc + poids de la coquille
  • Le poids moyen total d’un œuf moyen et le plus consommé “M” est de 60 g
    • blanc : 30 g
    • jaune : 20g soit 122.40g de cholestérol
    • coquille : 10 g
  • Les tailles des œufs :
    • les petits œufs (S) pèsent moins de 53 grammes :
    • Le poids des œufs moyens (M) est compris entre 53 et 63 g
    • Le poids des gros œufs (L) est compris entre 63 et 73 g
    • Les très gros œufs (XL) pèsent plus de 73 g

 

Apport nutritionnel des œufs

  • Sa qualité nutritionnelle de l’œuf dépend en premier lieu du type d’alimentation de la poule, préférez des œufs de poules élevées en plein air, nourries avec des aliments biologiques et en lin, linette comme les œufs “Bleu-Blanc-Coeur”
  • Aliment complet car il apporte des protéines de qualité, du phosphore, des acides aminés indispensables et des antioxydants.
  • Le blanc : pas de cholestérol mais des protéines et se consomme presque à volonté, sous de multiples formes (sauf en cas d’allergie)
  • Le jaune :
    • contient des lipides, du cholestérol, bon apport en omégas 3 et 6.
    • riche en lutéine qui participe à la prévention de la DMLA.
    • il apporte également une bonne dose de vitamines liposolubles (D, E, K)

Remarques

  • Plutôt à la coque, durs ou pochés que des œufs au plat baignant dans le beurre ou l’huile…
  • Vérifiez la date de ponte qui figurent sur les coquilles
  • Conservez-les au sec ou au frais mais dans ce cas, ne les sortez pas tout le temps du réfrigérateur car la coquille devient poreuse :  ne sortez les œufs qu’au moment de les cuisiner.

La consommation d’œufs n’est pas déraisonnable dans le cadre d’un régime alimentaire sain, varié et équilibré.

 

Sources :