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Quelles chips choisir ?

  • C’est vrai les chips ne sont pas un aliment spécialement healthy sain ou diététique. 
  • Pourtant quelques astuces permettent de faire le bon choix, à condition que cet aliment “comfort food” ou “plaisir” soit consommé occasionnellement !

 

Les chips, c’est quoi exactement ?

  • Les chips sont normalement fabriquées à base de pomme de terre finement coupées puis frites ( et oui !)  à l’huile et salées. C’est aussi simple que cela !
  • Côté calorie, ce sont 35 % de lipides en moyenne et 550 Kcal/100g ce qui en fait un aliment très salé et très gras.
  • Mais il existe aujourd’hui de nombreuses versions comme les chips “à l’ancienne”, “craquante”, “allégée en matières grasses”, aux saveurs variées (vinaigre, barbecue).
  • Quitte à manger des chips, quelques conseils pour les choisir :
    •  on évite celle contenta de l’huile  de palme (attention parfois c’est induit sous la mention “graisses végétales”)
    • on choisit les versions simples avec 3 ingrédients de base : pomme de terre, huile et sel. En effet les versions de chips aromatisées, contiennent parfois des ingrédients aujourd’hui montrés du doigt comme des arômes artificiels, du dextrose (sucre caché), et du glutamate (exhausteur de goût).

Que pensez des versions “light” ?

  • Les allégées en matières grasses contiendront 25% de lipides en moyenne et 480 Kcal (soit seulement 70 Kcal/100g de moins).
  • les versions de chips de légumes, apportent 450 Kcal/100g comme les chips de carottes, chips de panais, chips de betteraves. Avec 100 Kcal de moins/100g c’est intéressant surtout que certaines marques  les proposent aussi sans sel.

La bonne dose de chips ?

Les chips ne sont pas un aliment de consommation quotidienne ou hebdomadaire ! Pour les aficionados, il est préférable de les consommer lors d’un repas et non en grignotage sinon gare aux calories qui s’additionnent ! Mon astuce :  se limiter à un petit paquet individuel

 

Ratatouille d’été

Préparation : 15 mn – Cuisson : 40 mn

Ingrédients pour 4 personnes

• 150 g d’oignons jaunes coupés en deux
• 3 gousses d’ail
• 30 g d’huile Quint’or
• 300 g de tomates
• 300 g d’aubergine
• 300 g de courgettes
• 100 g de poivron rouge bio
• Une branche de thym / romarin
• 1 c. à café de sel
• Sel poivre

Préparation

  • Laver et éplucher les légumes avant de les couper en cubes
  • Mettre les oignons émincés, les gousses d’ail écrasées et 20g d’huile dans une grande casserole
  • Faire rissoler
  • Ajouter les tomates, le poivron rouge, le romarin puis faire cuire 12/15 min en remuant de temps en temps
  • Au bout de ce temps, mettre aubergine et courgettes en cubes et poursuivre la cuisson encore 15 mn
  • Ajouter à l’assiette un filet d’huile Quint’Or restante
  • A déguster froide ou chaude

 

Recette créée pour Vigean

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Recette, stylisme et photo :  @ysabellelevasseur

 

 

Les bienfaits de la fermentation pour la santé

On en parle beaucoup et pourtant on ne sait pas toujours que la fermentation est un procédé très ancien de conservation naturel des aliments et qui en plus a plein d’atouts pour notre santé.

Alors, voyons quelles sont les bactéries et moisissures mais aussi levures qui sont si bénéfiques et utiles pour transformer les aliments et améliorer leurs qualités organoleptiques.

Qu’est-ce qu’on appelle la fermentation ?

La fermentation alimentaire est en fait un  phénomène de conservation utilisé depuis des milliers d’années. C’est en fait le produit de la transformation de la matière organique par des microorganismes : les bactéries, les moisissures et les levures.
Les ferments, par définition, consomment un substrat présent dans le produit brut (le sucre généralement) et le métabolise ou le « digère ». : c’est la fermentation !
Les produits de ce « métabolisme » ou les « déchets » présentent un intérêt quant aux propriétés organoleptiques de l’aliment fini.
La diversité de tous ces microorganismes permet la réalisation de multiples fermentations.

Voyons en détail quelles sont les différents fermentations dans le domaine alimentaire.
• La fermentation lactique a lieu grâce aux ferments lactique, alcoolique et propionique qui utilisent les sucres comme substrat pour former respectivement de l’acide lactique, de l’éthanol et du dioxyde de carbone et du propionate.
• La fermentation alcoolique se fait grâce aux ferments acétiques, qui utilisent l’éthanol cette fois-ci comme substrat, pour produire de l’acide acétique (vin, cidre, bière…).

 

Mais attention, car pour se développer, ces microorganismes doivent être à une bonne température. En effet, au-delà de 65°C, la plupart de ces microorganismes meurt et en-dessous de 4°C (la température d’un réfrigérateur), ils entrent en “veille”.
En se nourrissant des sucres et de l’eau, les micro-organismes font le plein d’énergie pour se multiplier. Ils produisent alors des déchets qui sont intéressants pour notre organisme. Une fois multipliés, ils vont coloniser rapidement l’aliment et en changer son goût, sa texture, sa couleur et surtout ils vont en permettre sa conservation.

Quelles sont les espèces des principales moisissures bénéfiques retrouvées dans les denrées alimentaires ?

• Penicillium roqueforti Fromages à pâte persillée
• Penicilium camemberti Fromages à croûte fleurie
• Penicilium nalgiovensis Flore de surface du saucisson, fromages
• Penicillium album Flore de surface du saucisson, couverture de certains fromages
• Geotrichum candidum Affinage des fromages, fabrication de gari (condiment japonais)
• Aspergillus oryzae Fermentation de produits à base de riz et de soja
• Aspergillus niger Production de molécules diverses (acide citrique, protéase…)
• Fusarium solani Flore de surface de certains fromages, intervient dans la fabrication du café

Nous consommons tous les jours des aliments fermentés sans forcément le savoir !

Ils sont en effet très nombreux les produits fermentés dans l’alimentation quotidienne :

  • le pain au levain,
  • le vinaigre (culture d’Acetobacter aceti),
  • la bière,
  • le vin (ainsi les souches Saccharomyces cerevisiae sont appréciées pour leur aptitude à révéler l’arôme soufré des vins Sauvignons en libérant des thiols volatils lors de la fermentation qui interviendront dans l’arôme du vin),
  • la charcuterie,
  • le yaourt (fermentation du lait par 2 bactéries lactiques, Streptococcus thermophilus et Lactobacillus bulgaricus. L’appellation « yaourt » est réservée à ce lait ayant été fermenté par ces deux souches de bactéries)
  • le kéfir
  • le kombucha
  • le café,
  • le thé,
  • le fromage comme le gruyère,
  • la choucroute

Qu’est-ce que la lacto-fermentation ?

  • La fermentation lactique ou lacto fermentation est un procédé de fermentation  utilisée pour conserver les produits laitiers mais aussi pour la conservation de champignons et de légumes (choux, betterave, carotte, haricot, oignon, etc.)
  • Cette technique consiste à conserver les légumes en favorisant le développement de bactéries lactiques qui acidifient le milieu et inhibent ainsi la croissance des autres organismes indésirables.
  • Cette  lactofermentation est une méthode de conservation qui utilise les bactéries lactiques présentes naturellement dans les légumes, et qui se développent en milieu salé et dénué d’oxygène. Elles se nourrissent des sucres des légumes et acidifient le milieu en produisant de l’acide lactique, ce qui permet la conservation des aliments. Ces aliments sont ainsi protégés sans cuisson et sans conservateur.
  • Pour que la fermentation ait lieu, il faut que toutes les conditions de développement des bactéries lactiques soient réunies. Ainsi, les légumes doivent fournir du sucre, des vitamines du groupe B et des sels minéraux. La fermentation se déroulant en milieu anaérobie, l’oxygène doit être chassé du milieu, pour cela, les légumes sont le plus souvent recouverts d’eau salée (le sel inhibant les bactéries responsables de la décomposition des légumes). Enfin, la température doit se trouver entre 18 et 22°C en début de fermentation. Elle était à l’origine un moyen de conserver des aliments.

Quels bienfaits attendre de la fermentation pour notre santé  ?

  • Cette fermentation apporte des substrats pour notre flore intestinale et colique : ce sont de « bonnes « bactéries pour enrichir notre microbiote : en quantité et variété.
  • Il faut savoir que plus notre flore intestinale est riche en quantité mais aussi variée en terme de souches bactériennes, mieux c’est pour notre organisme et notre système immunitaire.
  • Lors de la fermentation alcoolique, plusieurs changements peuvent apparaitre : un dégagement de gaz carbonique, une augmentation de la température et de la couleur, un changement d’odeur et de saveur, une diminution de la densité (transformation du sucre en alcool) et une augmentation des volumes : c’est le cas du pain au levain.
  • De plus cette fermentation naturelle, est un frein au développement des microorganismes indésirables. La fermentation a donc tout bon !
  • Il faut distinguer : la flore intestinale bactérienne (nécessaire à la digestion) et la flore d’intérêt industriel (bactéries transformant la matière organique et sécrétant une molécule d’intérêt), mais aussi les probiotiques (bactéries vivantes ajoutées comme compléments alimentaires et supposées avoir un effet bénéfique sur la santé de la personne les ingérant).

 

Intestins fragiles : allez y par étape et peu à peu !

  • La quantité est à adapter en fonction de la propre sensibilité intestinale de chacun. En effet, ces aliments pouvant générer des ballonnements au départ ou si les quantités ingérées sont trop importantes. Que ces aliments « travaillent » un peu, est bénéfique, car une telle situation témoigne en effet une activité de votre microbiote. Mais elle doit toutefois demeurer supportable.
    Quand on est gêné(e), il faut commencer par de petites quantités, puis augmenter progressivement en fonction de la tolérance propre à chacun.
  • La recommandation quotidienne d’aliments fermentés ?
  • Commencer par de petites quantités d’aliments plus faciles à consommer tous les jours, comme un yaourt, puis du pain au levain, du fromage des boissons et des légumes lacto fermentés : mais à adapter à la sensibilité intestinale de chacun.
    Idéalement à chaque repas : un produit fermenté.

 

Retrouvez ici la fabuleuse histoire nutritionnelle du saucisson sec, que vous regarderez d’un autre œil désormais.

 

Recettes et avis d’expert nutrition sur les eaux aromatisées

Retrouvez recettes et mon avis d’expert nutrition pour Magic Maman sur l’eau à boire et les eaux aromatisées ou infused water : un grand sujet en cette saison estivale aec des températures caniculaires dans certaines régions.

 

Afin de bien supporter les périodes de canicule, il faut une alimentation adaptée à la chaleur, certes. Mais il faut avant toute chose bien s’hydrater ! Pour cela, rien de mieux que l’eau aromatisée, ou infused water. Cette dernière, en plus de rendre hyper bien en photo Instagram, est également bonne pour la santé. Ysabelle Levasseur, diététicienne et nutritionniste, nous en apprend plus sur cette recette qui donne l’eau à la bouche.

Comment préparer une eau aromatisée ?

L’eau détox est très simple à préparer. Dans une grande carafe, versez de l’eau. Jusqu’ici, vous suivez ? Ensuite, il vous faut découper des fruits et légumes frais, non abîmés et bio de préférence, accompagnés d’éventuels épices ou plantes aromatiques. Disposez le tout dans la carafe. Une fois votre concoction prête, vous devez la laisser reposer entre deux heures et toute une nuit. Plus l’eau infuse longtemps, plus le goût sera marqué. Armez-vous donc de patience ! Une fois que l’eau est pleine de saveurs, servez-la bien fraîche avec des glaçons. Sa douceur peut accompagner n’importe quel repas ! Côté conservation, vous pouvez laisser votre eau au frais deux jours sans aucun souci.

 

La quantité d’eau recommandée, âge par âge

Ysabelle Levasseur nous développe les différentes moyennes d’apports hydriques (hors eau des aliments) recommandées en fonction des âges. Il est ainsi préconisé de boire quotidiennement :

  • 1,2 L par jour pour les enfants de 4 à 8 ans
  • De 1,3 L à 1,4 L pour les enfants de 9 à 13 ans
  • Entre 1,4 et 1,7 L pour les adolescents âgés de 14 ans et plus
  • 1 à 1,5 L pour les adultes

Ces recommandations suivent notamment les indications de Manger Bouger, le programme national nutrition santé. « L’été, il faut boire à minima ces quantités », explique notre experte de la nutrition. Celle-ci insiste par ailleurs sur le fait qu’il faille boire avant d’avoir soif. « Les enfants bougent et ont rarement le réflexe de s’arrêter pour boire : penser à leur proposer de boire de l’eau nature régulièrement ! ». En cas de forte chaleur, d’activités physiques intenses, de fièvres ou de diarrhées, il faut mettre les bouchées double question hydratation. Ysabelle Levasseur recommande ainsi de boire régulièrement de petites gorgées d’eau (pas trop froide). « Pensez aussi aux légumes d’été riches en eau comme le concombre ou la tomate ! », suggère-t-elle finalement.

Retrouver l’intégralité de l’article ici

 

Les basiques de ma cuisine : interview pour Medisite

On se demande souvent ce que mange une diététicienne ! Et bien, je vous révèle ici quelques uns de mes basiques présents au quotidien dans ma cuisine.

Mes indispensables du réfrigérateur

  • Du kéfir et des yaourts natures : “Pour les apports en ferments lactiques, les protéines et le calcium”.
  • Du fromage de chèvre : “Je consomme surtout du Ste maure de Touraine ou du Banon pour la gourmandise et les apports en calcium”.
  • Du beurre baraté demi-sel : “Il a de bons apports en vitamines A et D. Je l’ajoute modérément cru à l’assiette et je ne le fais jamais cuire pour bénéficier de tous ses atouts nutritionnels”.
  • Des infusions froides : “J’en déguste tout au long de la journée et je varie les ingrédients selon les saisons : vigne rouge l’été ou thym l’hiver, et j’alterne avec des mélanges bio comme des toniques à base de plantes de la Drôme. Ces mélanges sont intéressants car ils permettent de bénéficier de la synergie des plantes. Je mets un point d’honneur à utiliser uniquement des produits bio pour éviter de boire des pesticides”.

Mes indispensables du congélateur

A retrouver ici

Mes indispensables dans l’épicerie

  • Un mélange de 4 ou 5 huiles bio extraite à froid : “J’utilise un mélange d’huile de chanvre, olive, sésame, noyau d’abricots ou un mélange de colza, sésame, olive, pépins de courge par exemples, pour les apports en oméga 3,6,9 et la vitamine E. Cela m’évite d’avoir plusieurs bouteilles et de les voir se périmer faute d’utilisation ! Il faut toujours les choisir bio et de première pression pour éviter les pesticides”.
  • Des conserves de sardine au naturel : “Pour les apports en protéines, oméga 3, fer, vitamine D et calcium. C’est aussi une source de protéines facile à consommer le soir et c’est également assez économique”.
  • Des œufs : “Je les utilise surtout pour réaliser des gâteaux et avoir une source de protéines animales économiques. Cela m’assure d’avoir de bons apports en oméga 3 dont notre consommation est plutôt défaillante”.
  • Des pois chiche, lentilles ou haricots rouges : “Pour préparer des currys, des dahls ou des plats froids riches en minéraux et protéines végétales. C’est une source économique de fibres bons pour le transit”.
  • Des conserves de légumes lacto-fermentés : “Pour enrichir sa flore intestinale de bonnes bactéries et s’assurer d’apports en fibres au quotidien”.
    Du miel de petits producteurs locaux : “Pour sucrer naturellement les infusions ou les desserts en faisant un geste citoyen et préserver la biodiversité en soutenant les apiculteurs et les abeilles”.

L’article complet à retrouver ici 

 

Photo :

Compotée d’abricots crus crème d’amandes et huile de chanvre

Préparation : 10 mn – pas de cuisson

Ingrédients pour 4 personnes

• 12 à 18 abricots du Roussillon bien mûrs
• 3 cuillères à soupe de crème d’amandes La Mandorle
• 1 cuillère à soupe d’huile bio de chanvre et olive Vigean
• Quelques feuilles de persil
Si besoin : un peu de miel

Préparation

  • Laver et dénoyauter les abricots
  • Mixer les fruits avec la crème d’amandes, les feuilles de persil et l’huile jusqu’à obtention de la texture désirée
  • Verser dans des coupelles individuelles
  • Déguster immédiatement sinon à conserver au frais 1 journée
  • Recette anti gaspi végétale
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Crédit photo / stylisme / recette : @ysabellelevasseur
gaspacho original estival très green

Green gaspacho estival

Une recette originale de green gaspacho estival à servir à l’apéritif pour se rafraîchir et apporter des vitamines en surprenant les invités.

Cette recette très green associe la menthe fraiche, les pommes et les épinards crus.

Faites le plein de vitamines et de fibres avec cette délicieuse boisson pour l’été.

Ce green gaspacho se déguste bien frais et se consomme rapidement pour profiter des bienfaits nutritionnels de tous les ingrédients healthy. Une boisson saine et verte pour la santé.

Préparation : 15 mn – Cuisson : 0 mn

Ingrédients pour 8 petits verres

6 – 8 feuilles de menthe
1 pomme granny-smith
1 concombre bio
20 feuilles d’épinards frais
½ citron jaune
2 cuillères à café d’huile bio Quatu’or Vigean
Sel poivre

Préparation du gaspacho

  • Laver et éplucher et couper en cubes les ingrédients avant de les placer au frais au moins 2 h avant de prépare le green gaspacho
  • Dans un blender, ajouter au fond un peu d’eau, les feuilles d’épinards, la pomme, le concombre, les feuilles de menthe et le citron
  • Mixer jusqu’à obtenir une belle texture et ajouter l’huile au dernier moment avec le sel et le poivre

Recette, photo et stylisme : @ysabellelevasseur