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L’ananas : 2 ans de patience pour presque 2kg de douceur

Nutrition

  • Peu calorique (53 calories pour 100g), l’ananas est riche en vitamine C et manganèse contribuant ainsi au métabolisme énergétique normal, à la réduction de la fatigue à la fabrication de collagène et des tissus conjonctifs.
  • Il contient des acides organiques et polyphénols.

Astuces et conservation

  • Il faut en profiter d’octobre à avril sachant que c’est en décembre qu’il sera meilleur ! 5 espèces d’ananas sont disponible dont le fameux ananas victoria de l’Ile de la Réunion.
  • Louis XIV aurait fait planter des ananas sous serre au château de Choisy-le-Roi pour satisfaire sa maîtresse Madame de Maintenon.
  • Avec un poids moyen de plus d’un kilo, il se conserve 8 jours dans un compotier mais pas au réfrigérateur. pour accélérer sa maturité, enfermez le dans un sac de papier kraft.

Calendrier 2016 gourmand : fruits et légumes de saison et 2 recettes par mois

Une bonne idée cadeau pour la santé, la planète et le budget.

Le calendrier 2016 de Terre Vivante propose tous les mois de jolies aquarelles de Birgit Killian avec un rappel de tous les fruits, légumes et plantes aromatiques au fil des mois. Retrouvez aussi 2 recettes saines et gourmandes par mois ce qui permet ainsi de respecter les saisons pour réduire notre impact sur l’environnement.

24 pages – 9,90 € – Éditions Terre vivante

Pour en savoir plus : ici

 

Pamplemousse et pomelo : 400g de bienfaits nutritionnels

En raison de toutes leurs qualités nutritives et gustatives, pamplemousse et pomelo (Citrus grandis) s’intègrent dans le cadre d’une alimentation variée, équilibrée et de saison. Cet agrume de la famille des Rutaceae vous apporte une bonne quantité de vitamine C, anti-asthénique et anti-infectieuse pour bien affronter l’hiver mais aussi des vitamines B9 et B5.

Espèces

  • Pomelo et pamplemousse sont 2 espèces distinctes : le pamplemousse vient d’Asie du Sud-Est et le pomelo est originaire des Caraïbes. Sa peau est plus fine et sa chair plus juteuse que celle de son cousin éloigné.
  • Il existe plusieurs variétés (Ruby, Starruby Sunrise, Flame…) avec des chairs plus ou moins roses (lycopène) et plus ou moins acidulées. Certaines sont même cultivées dans le sud de la France et en Corse.

Nutrition

Un pomelo entier pèse 400 g en moyenne. Pauvre en calorie alors profitez en ! 100g de chair de pamplemousse c’est en moyenne moins de 90 calories.

  • Calories (kcal pour 100 g) 35,9
  • Protides (g pour 100 g)     0,8
  • Glucides (g pour 100 g)    6,2
  • Lipides (g pour 100 g)       0,1
  • Vitamine C (mg pour 100 g)        42,1
  • Vitamine B9 (µg pour 100 g)       17
  • Potassium (mg pour 100 g)         167
  • Calcium (mg pour 100 g)   23,3
  • Iode (µg pour 100 g)         0,46
  • Bêta-carotène (µg pour 100 g)    281

En plus de sa haute teneur en vitamines, le pomelo est riche

en eau, phosphore (14 mg/100 g en moyenne)  et en fibres (1,3 g/100 g en moyenne).

  • Le pamplemousse renferme différents types de flavonoïdes (antioxydants permettent de neutraliser les radicaux libres du corps et, ainsi, de prévenir l’apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies chroniques).
  • Le pamplemousse contient surtout de la naringine, mais aussi l’hespérétine en plus petite quantité. Attention, c’est la partie blanche de la pelure du fruit qui renferme le plus de flavonoïdes !
  • Les limonoïdes se retrouvent principalement dans les pépins  mais aussi dans leur jus.
  • Caroténoïdesquantités élevées de bêta-carotène et les fruits de couleur rouge et rose contiennent également du lycopène, un autre composé de la famille des caroténoïdes
  • Coumarine et plus préscisémment de l’auraptène, se retrouve dans le le jus fraîchement pressé et l’écorce.
Source : Ciqual 2013

Consommation

  • Se consomme en jus, en salade, à la petite cuillère, mais de préférence nature, car il supporte mal la cuisson (perte de la vitamine C) le pamplemousse est aussi savoureux dans tous les plats d’hiver en apportant tonus et légèreté
  • A partir de 6 mois en proposant le suprême ou en jus en le diluant bien (à éviter en cas de diarrhées du nourrisson)
  • Au petit déjeuner pressé en jus, en salade le midi ou en dessert le soir

Choix et conservation

  • Pleine saison : janvier à mai
  • Le choisir avec une peau lisse et brillante et pour être juteux, il doit être lourd pour garantir une belle pulpe. Le choisir rose ou rouge pour une pulpe plus sucrée qu’un pomelo jaune qui sera plus acidulé
  • On le conserve une semaine dans une corbeille de fruit ou 10/12 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur. Mais une fois ouvert : à consommer immédiatement sinon les vitamines oxydées disparaissent et la pulpe va s’assécher

 Médicaments et pamplemousse :  en parler à votre médecin ou pharmacien

  • La consommation de pamplemousse ou son jus peut entraîner une modification (augmentation / diminution) des effets de certains médicaments.
  • En effet, des substances contenues dans ce fruit empêchent un enzyme de métaboliser ces médicaments, ce qui entraîne l’augmentation de leur concentration dans le sang, pouvant ainsi causer des réactions indésirables graves, parfois mortelles.
  • Médicaments pour le traitement du cancer, de la dépression, de l’hypercholestérolémie, de l’hypertension artérielle, des reflux gastro-intestinaux, de problèmes cardiaques, et autres.
  • La consommation d’aussi peu que 250 ml de jus peut, dans certains cas, entraîner des effets qui peuvent persister durant 3 jours ou davantage.
  • La prise du médicament quelques heures après avoir consommé le pamplemousse ne permet donc pas d’éviter les effets indésirables.
  • Le tangelo, un hybride de pamplemousse, pourrait également interagir avec certains médicaments.
Source : Passeportsanté, Karch AM, The Grapefruit Challenge : the juice inhibits a crucial enzyme, with possibly fatal consequences, American Journal of Nursing, décembre 2004, Vol. 104, No 12, 33-5.
Crédit photo : Pixabay

Je n’arrive pas à maigrir… interview

Bien décidé à vous délester de vos kilos en trop, vous avez entamé un petit régime. Mais vous n’arrivez pas à maigrir ! Comment expliquer cet échec ? Quelles solutions pour relancer la machine ? Voilà tout ce qu’il faut savoir pour faire descendre l’aiguille de la balance…

Retrouvez-mes conseils dans #Top Santé de décembre 2015.

 

Les différents types de cuisson

Petit passage en revue des différents mode de cuisson

  • Au four : L’aliment est directement exposé à la chaleur. Vous pouvez arroser les aliments en cours de cuisson, soit avec leur jus de cuisson, soit avec de l’eau. Particulièrement recommandé pour les gratins et les volailles, ce mode de cuisson permet de ne pas utiliser de matières grasses.
  • En papillote : L’aliment cuit doucement dans son humidité comme à l’étouffée. On utilise en général du papier sulfurisé. Tous les aliments supportent ce mode de cuisson : les légumes (conservent leurs vitamines), les fruits (leurs fibres sont attendries), les viandes sèches comme la volaille ou le lapin et enfin le poisson pour lequel on redécouvre un véritable arôme. C’est un excellent moyen de supprimer les graisses d’assaisonnement et de retrouver les saveurs originelles des aliments
  • A l’étouffée (ou à l’étuvée) : C’est une cuisson à la vapeur en vase clos. Cette cuisson est assez longue et se réalise à feu doux. Faites saisir l’aliment à feu vif, puis ajoutez du liquide (eau ou bouillon dégraissé) et laissez cuire doucement à couvert. Cette cuisson convient particulièrement aux endives, laitues, carottes, navets, fenouils et choux, ainsi qu’à la lotte ou la macreuse de bœuf.
  • A la vapeur : La cuisson vapeur cuit les aliments dans une vapeur d’eau. Vous pouvez utiliser l’autocuiseur ou les appareils à vapeur. Les aliments conservent ainsi leurs saveurs et leurs vitamines. Il est possible d’ajouter à l’eau de cuisson des aromates ou herbes diverses pour parfumer les aliments. Ce mode de cuisson est conseillé pour les légumes mais aussi pour les viandes blanches et les filets de poisson.
  • Cuisson au four à micro-ondes : Il s’agit d’une cuisson interne qui va cuire les aliments habituellement bouillis ou cuits à la vapeur, ne nécessitant pas l’ajout de matières grasses. Elle est idéale pour ceux et celles qui ne désirent pas cuisiner, et qui ont peu de temps à accorder à la préparation de leurs repas.
  • Au grill : Lors de cette cuisson, l’aliment est saisi par la chaleur du grill. Les viandes, poissons et légumes sont les aliments idéaux pour ce type de cuisson car ils conservent leur valeur nutritive. En effet, les protéines forment rapidement une couche protectrice autour de l’aliment. Les éléments nutritifs ne peuvent donc pas s’écouler et restent à l’intérieur de l’aliment. De plus, cette cuisson ne nécessite pas l’ajout de matières grasses
  • Cuisson au court-bouillon : Le principe de cette cuisson consiste à cuire des aliments dans un liquide : eau, bouillon, lait, agrémenté, éventuellement, de sel ou d’aromates. Cette cuisson est principalement employée pour les poissons et ne nécessite pas l’ajout de matières grasses.

Un italien parmi les choux : le chou de Milan

Ce Brassica oleracea variété Bullata est un légume d’hiver (de novembre à mars).

Choisir et conserver et cuisiner

  • Des feuilles bien serrées qui crissent sous les doigts, brillantes et un chou lourd : il se conservera entier au réfrigérateur.
  • Se consomme rapidement, en chou farci, en potée ou en salade pour son cœur tendre

Côté nutrition

  • Comme tous ses cousins, le chou de Milan est riche en vitamine C qui est une vitamine anti asthénique et anti-infectieuse : utile en hiver pour les défenses immunitaires.
  • La cuisson augmente la teneur en vitamine C de ce chou : alors on le met au menu d’hiver

Recettes

  • hachis parmentier de chou frise
  • boulette de chou

Prévention sénior : revoir ses habitudes alimentaires dans mon interview

“L’alimentation est la base d’une vie saine. A l’âge de la retraite, l’activité tend à décroître, il est indispensable pour Ysabelle Levasseur, diététicienne et experte en nutrition de diminuer ses apports caloriques en proportion, mais de maintenir une bonne qualité et variété d’alimentation d’autant que le métabolisme évolue. A partir de 60 ans la masse musculaire tend à diminuer au profit de la masse graisseuse, il y a aussi moins d’eau dans l’organisme des changements qui ont des répercussions sur la manière dont les aliments sont assimilés. Certains nutriments sont plus durs à éliminer tandis que d’autres sont moins bien absorbés.”

Retrouvez  la suite de mes conseils en allant chez votre pharmacien et demandez le n°54 de Nov/Déc du magazine gratuit “Mon pharmacien et moi” pour découvrir tous mes conseils pour bien vieillir côté alimentation.