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L’orge : une céréale prébiotique

  • L’orge est une céréale utilisée essentiellement pour la fabrication de la bière.
  • Elle contient du béta-glucane qui est une fibre dont l’action est de contribuer à stimuler la croissance des bonnes bactéries du système digestif.
  • Le béta-glucane peut aussi aider pour réduire le cholestérol LDL et total la glycémie.
  • En outre, l’orge est également riche en sélénium qui aide les fonctions de la thyroïde, a des bienfaits antioxydants et stimule le système immunitaire.

L’artichaut une tête bonne pour la santé

Variétés

  • Provençale ou bretonne, les variétés formes et couleurs sont nombreuses du gros camus breton ou les petits violets provençaux, il y en a pour tous les goûts !

 

Bienfaits santé

  • Bon pour le transit car riche en fibres  (8g/100g contenue dans la chair), il contient des fibres solubles et des fibres insolubles (ce sont ces dernières qui favorisent le transit)
  • Peu calorique (40Kcal/100g) nature, il contient peu de lipides mais un peu de protéines et des fibres qui rassasient
  • Cholérétique : il stimule la production de la bile, grâce à la cynarine, un tanin qui aide le foie dans ses fonction et notamment de détoxification, et il stimule le péristaltisme intestinal favorisant ainsi un bon transit
  • Prébiotique : il contient de l’inuline (fructane), sucre non digestible qui favorise la croissance des probiotiques (bifidobactéries) dont l’équilibre  permet d’avoir un microbiote en bonne santé. Attention toutefois, ce sucre indigestible fait ballonner et est souvent à proscrire dans un régime FODMAP.

Cuisine

  • Attention il s’oxyde facilement une fois cuit, et peuvent apparaître des composés toxiques : il faut le manger rapidement !
  • Ne jetez pas l’eau de cuisson car elle contient les vitamines et minéraux : pour faire un risotto ou une soupe.

 

Recettes

 

 

5 raisons qui font grossir

Parfois malgré l’impression de faire attention au contenu en quantité et en qualité de son assiette, on prend du poids. 5 raisons peuvent expliquer ce phénomène (en dehors de toute pathologie).

1- Déséquilibre de la flore intestinale

A force de trop supprimer d’aliments naturels (certains fruits ou légumes, yaourts, pain fermenté…) ou ingérer trop d’aliments du même type, on va perturber le microbiote ce qui peut favoriser la prise de poids. On fait donc le point avec une diététicienne nutritionniste durant un long bilan et on rééquilibre en douceur son alimentation et donc sa flore intestinale avec les prébiotiques et des probiotiques pour éviter toute dysbiose. Aujourd’hui on sait que le microbiote de chacun est différent et celui des obèses est différent de celui des minces.

2- Manque de sommeil

Le manque de sommeil conduit à manger plus dans la journée qui suit une courte nuit (jusqu’à 539 Kcalories en moyenne)  et c’est généralement des aliments plutôt gras et bien sucrés que l’on va choisir. L’hormone responsable est la ghréline ! Alors on essaie de se coucher plus tôt ce qui boostera aussi notre mémoire et notre vigilance.

3- Trop de stress

Le stress nous conduit à manger plus mais le cortisol et un peptide produit par le cerveau nous font manger encore plus et surtout stocker davantage. On essaie de se détendre et ne pas se ruer sur la nourriture. Yoga, respiration, méditation, sophrologie …. on essaie de se calmer…. comme on peut.

4- Traitements médicamenteux

Certains traitements peuvent faire prendre du poids (cortisone, contraceptifs, antiépileptiques, antidépresseurs , …) alors on en parle à son médecin pour ajuster ou pas le traitement.

5- De très mauvaises graisses 

Les produits industriels contiennent des acides gras qui lors de certains processus de fabrication et transformation (hydrogénation) deviennent des acides gras dits “trans” et favorisent la prise de poids. Il faut limiter les viennoiseries, produits apéritifs, frites…. industriels et bien lire les étiquettes pour éviter les huiles hydrogénées même les huiles végétales hydrogénées et même les huiles végétales partiellement hydrogénées.

Crédit photo :  Pixabay

L’assiette anti-âge

Bien composer son assiette pour vieillir en toute sérénité

Du bon gras

  • vitamine A (beurre et produits laitiers non allégés) utile à la vision et l’élasticité de la peau
  • oméga 3  (poissons gras et huile de lin, inca inchi, colza, cameline) contribue à réduire les triglycérides et le DHA (poissons gras) pour le maintien des fonctions cognitives et lutter contre l’apparition de la DMLA
  • oméga 6 (huile et graines de tournesol, huile d’olive…) contribue à réduire le cholestérol
  • acide butyrique (fromage, beurre, crème fraiche…) pour prévenir le cancer du colon
  • vitamine E (huile de noisette, noisettes, huile de tournesol)

 

Des fibres et de l’eau

  • pour lutter contre les intestins paresseux avec l’âge, des fibres solubles et insolubles, légumineuses, pain complet, légumes, fruits secs, graines de chia

De l’eau

  • pour l’hydratation des cellules notamment du cerveau et favoriser une bonne diurèse et l’élimination des déchets

Des prébiotiques et probiotiques

  • yaourt, kéfir, lait fermenté, kombucha, miso, choucroute, pain au levain… pour l’équilibre de la flore intestinale

Des antioxydants, polyphénols, anthocyanes….

  • Les antioxydants luttent contre le stress oxydatif de nos cellules en les protégeant du vieillissement prématuré (végétaux colorés comme les tomates, mangues, abricots, chou rouges, mais aussi du vin rouge sans excès, du thé vert…)
  • les vitamines anti oxydantes :  A ( melon, abricot, carottes, mangues…)  C (kiwi, cassis, persil….) E (huile de noisette, de tournesol)

Des protéines

  • animales et végétales pour limiter la fonte musculaire inévitable avec l’âge (sarcopénie)

 

…et de la relaxation, de la marche quotidienne, de l’activité physique et un bon sommeil !

 

 

Crédit photo : Pixabay

Interview pour Figaro Madame sur les boissons fermentées

Les boissons fermentées regorgent de bienfaits nutritionnels mais attention les intestins peu habitués peuvent être perturbés au départ et souffrir de ballonements.

A mettre très facilement au menu de façon régulière pour éviter une dysbiose et favoriser un bon équilibre de la flore intestinale de façon rapide et naturelle.

Si le kéfir (eau ou lait) est plutôt connu, ainsi que la bernache ou le kombucha (champignon), découvrez le kvas (pain de seigle, cassis et raisins secs), ou le jun (thé vert et miel) du Tibet.

Retrouvez la totalité de l’article par ici

Journal M6 les aliments fermentés : interview

Retrouvez mon interview pour le 19h45 de M6 du lundi 21 mars 2016 au sujet de l’intérêt nutritionnel des aliments fermentés.

La fermentation renforce la teneur ou la biodisponibilité des vitamines,  acides aminés et minéraux  des aliments.

L’exemple auquel je pense est celui du raisin et du transresvératrol, un polyphénol qui est antioxydant se trouvant dans le jus de raisin et dont la teneur augmente une fois fermenté et transformé en vin rouge. Ce polyphénol jouerait un rôle dans la prévention de maladies cardiovasculaires, de cancers et du diabète de type de 2.

La Vitamine C contenue dans le chou augmente du tiers au double durant la fermentation.

Les isoflavones du soja peuvent voir leur concentration tripler grâce à la fermentation. Leur rôle est bien connu dans le métabolisme osseux.

La lactofermentation augmente la biodisponibilité des minéraux et micronutriments présents dans les produits alimentaires, tels que le manganèse, le calcium et le potassium. Ils favorisent l’équilibre sodium-potassium et contrairement à ce qu’on pense, ils n’acidifient pas l’organisme.

Les produits fermentés sont aussi des sources de probiotiques et de prébiotiques favorables à la santé en général et à celle des intestins en particulier. Et ils sont plutôt agréables à manger ! Le kombucha (boisson fermentée) et les autres aliments fermentés comme le kéfir (yaourt fermenté) devraient faire régulièrement partie de notre alimentation pour aider à équilibrer notre microbiote et renforcer ainsi nos défenses immunitaires.