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Les bienfaits de la fermentation pour la santé

On en parle beaucoup et pourtant on ne sait pas toujours que la fermentation est un procédé très ancien de conservation naturel des aliments et qui en plus a plein d’atouts pour notre santé.

Alors, voyons quelles sont les bactéries et moisissures mais aussi levures qui sont si bénéfiques et utiles pour transformer les aliments et améliorer leurs qualités organoleptiques.

Qu’est-ce qu’on appelle la fermentation ?

La fermentation alimentaire est en fait un  phénomène de conservation utilisé depuis des milliers d’années. C’est en fait le produit de la transformation de la matière organique par des microorganismes : les bactéries, les moisissures et les levures.
Les ferments, par définition, consomment un substrat présent dans le produit brut (le sucre généralement) et le métabolise ou le « digère ». : c’est la fermentation !
Les produits de ce « métabolisme » ou les « déchets » présentent un intérêt quant aux propriétés organoleptiques de l’aliment fini.
La diversité de tous ces microorganismes permet la réalisation de multiples fermentations.

Voyons en détail quelles sont les différents fermentations dans le domaine alimentaire.
• La fermentation lactique a lieu grâce aux ferments lactique, alcoolique et propionique qui utilisent les sucres comme substrat pour former respectivement de l’acide lactique, de l’éthanol et du dioxyde de carbone et du propionate.
• La fermentation alcoolique se fait grâce aux ferments acétiques, qui utilisent l’éthanol cette fois-ci comme substrat, pour produire de l’acide acétique (vin, cidre, bière…).

 

Mais attention, car pour se développer, ces microorganismes doivent être à une bonne température. En effet, au-delà de 65°C, la plupart de ces microorganismes meurt et en-dessous de 4°C (la température d’un réfrigérateur), ils entrent en “veille”.
En se nourrissant des sucres et de l’eau, les micro-organismes font le plein d’énergie pour se multiplier. Ils produisent alors des déchets qui sont intéressants pour notre organisme. Une fois multipliés, ils vont coloniser rapidement l’aliment et en changer son goût, sa texture, sa couleur et surtout ils vont en permettre sa conservation.

Quelles sont les espèces des principales moisissures bénéfiques retrouvées dans les denrées alimentaires ?

• Penicillium roqueforti Fromages à pâte persillée
• Penicilium camemberti Fromages à croûte fleurie
• Penicilium nalgiovensis Flore de surface du saucisson, fromages
• Penicillium album Flore de surface du saucisson, couverture de certains fromages
• Geotrichum candidum Affinage des fromages, fabrication de gari (condiment japonais)
• Aspergillus oryzae Fermentation de produits à base de riz et de soja
• Aspergillus niger Production de molécules diverses (acide citrique, protéase…)
• Fusarium solani Flore de surface de certains fromages, intervient dans la fabrication du café

Nous consommons tous les jours des aliments fermentés sans forcément le savoir !

Ils sont en effet très nombreux les produits fermentés dans l’alimentation quotidienne :

  • le pain au levain,
  • le vinaigre (culture d’Acetobacter aceti),
  • la bière,
  • le vin (ainsi les souches Saccharomyces cerevisiae sont appréciées pour leur aptitude à révéler l’arôme soufré des vins Sauvignons en libérant des thiols volatils lors de la fermentation qui interviendront dans l’arôme du vin),
  • la charcuterie,
  • le yaourt (fermentation du lait par 2 bactéries lactiques, Streptococcus thermophilus et Lactobacillus bulgaricus. L’appellation « yaourt » est réservée à ce lait ayant été fermenté par ces deux souches de bactéries)
  • le kéfir
  • le kombucha
  • le café,
  • le thé,
  • le fromage comme le gruyère,
  • la choucroute

Qu’est-ce que la lacto-fermentation ?

  • La fermentation lactique ou lacto fermentation est un procédé de fermentation  utilisée pour conserver les produits laitiers mais aussi pour la conservation de champignons et de légumes (choux, betterave, carotte, haricot, oignon, etc.)
  • Cette technique consiste à conserver les légumes en favorisant le développement de bactéries lactiques qui acidifient le milieu et inhibent ainsi la croissance des autres organismes indésirables.
  • Cette  lactofermentation est une méthode de conservation qui utilise les bactéries lactiques présentes naturellement dans les légumes, et qui se développent en milieu salé et dénué d’oxygène. Elles se nourrissent des sucres des légumes et acidifient le milieu en produisant de l’acide lactique, ce qui permet la conservation des aliments. Ces aliments sont ainsi protégés sans cuisson et sans conservateur.
  • Pour que la fermentation ait lieu, il faut que toutes les conditions de développement des bactéries lactiques soient réunies. Ainsi, les légumes doivent fournir du sucre, des vitamines du groupe B et des sels minéraux. La fermentation se déroulant en milieu anaérobie, l’oxygène doit être chassé du milieu, pour cela, les légumes sont le plus souvent recouverts d’eau salée (le sel inhibant les bactéries responsables de la décomposition des légumes). Enfin, la température doit se trouver entre 18 et 22°C en début de fermentation. Elle était à l’origine un moyen de conserver des aliments.

Quels bienfaits attendre de la fermentation pour notre santé  ?

  • Cette fermentation apporte des substrats pour notre flore intestinale et colique : ce sont de « bonnes « bactéries pour enrichir notre microbiote : en quantité et variété.
  • Il faut savoir que plus notre flore intestinale est riche en quantité mais aussi variée en terme de souches bactériennes, mieux c’est pour notre organisme et notre système immunitaire.
  • Lors de la fermentation alcoolique, plusieurs changements peuvent apparaitre : un dégagement de gaz carbonique, une augmentation de la température et de la couleur, un changement d’odeur et de saveur, une diminution de la densité (transformation du sucre en alcool) et une augmentation des volumes : c’est le cas du pain au levain.
  • De plus cette fermentation naturelle, est un frein au développement des microorganismes indésirables. La fermentation a donc tout bon !
  • Il faut distinguer : la flore intestinale bactérienne (nécessaire à la digestion) et la flore d’intérêt industriel (bactéries transformant la matière organique et sécrétant une molécule d’intérêt), mais aussi les probiotiques (bactéries vivantes ajoutées comme compléments alimentaires et supposées avoir un effet bénéfique sur la santé de la personne les ingérant).

 

Intestins fragiles : allez y par étape et peu à peu !

  • La quantité est à adapter en fonction de la propre sensibilité intestinale de chacun. En effet, ces aliments pouvant générer des ballonnements au départ ou si les quantités ingérées sont trop importantes. Que ces aliments « travaillent » un peu, est bénéfique, car une telle situation témoigne en effet une activité de votre microbiote. Mais elle doit toutefois demeurer supportable.
    Quand on est gêné(e), il faut commencer par de petites quantités, puis augmenter progressivement en fonction de la tolérance propre à chacun.
  • La recommandation quotidienne d’aliments fermentés ?
  • Commencer par de petites quantités d’aliments plus faciles à consommer tous les jours, comme un yaourt, puis du pain au levain, du fromage des boissons et des légumes lacto fermentés : mais à adapter à la sensibilité intestinale de chacun.
    Idéalement à chaque repas : un produit fermenté.

 

Retrouvez ici la fabuleuse histoire nutritionnelle du saucisson sec, que vous regarderez d’un autre œil désormais.

 

A retenir sur l’érythritol ou édulcorant E968

Définition

  • il s’agit d’un édulcorant, ou polyol ou sucre alcool
  • édulcorant dit de charge
  • exhausteur de goût
  • goût est proche de celui du sucre blanc raffiné

 

L’érythritol est-il dangereux pour la santé ?

  • autorisé en France
  • aucun risque associé à cet additif : aucune dose journalière admissible fixée.
  • à haute dose : effets laxatifs tels que diarrhées et flatulences.
  • attention,  il est présent dans de nombreux produits ayant des allégations telles que « sans sucre ajouté ». Ce qui ne signifie pas que les produits sont dénués de sucre. Par conséquent, leur consommation doit être limitée.
  • déconseillé aux enfants, aux femmes enceintes et femmes allaitantes.
  • les  diabétiques peuvent consommer de l’érythritol car il est métabolisé indépendamment de l’insuline
  • peu de calories : 0,20 Kcal/100 g contre 4 Kcal/100 g pour le sucre
  • pouvoir sucrant est moindre par rapport au sucre blanc
  • se différencie des édulcorants intenses comme l’aspartame dont le pouvoir sucrant est très élevé
  • sans effet cariogène
  • sa consommation ne se traduit pas par une élévation de glycémie plus importante que le sucre
  • les produits contenant plus de 10% d’érythritol doivent étiqueter la mention « une consommation excessive peut avoir des effets laxatifs ».

La fabrication de l’érythrol

  • obtenu par fermentation de l’amidon présent dans la farine de blé ou de maïs sans OGM (Organisme Génétiquement Modifié), sous l’action de levures et d’enzymes.
  • le sirop sucré obtenu est nettoyé et épaissi
  • la texture obtenue est celle du sucre de table.

L’érythritol est présent dans

  • naturellement, on le retrouve dans les poires, le raisin, le melon, les champignons, la sauce soja, et le miso
  • il est ajouté dans les produits « sans sucre ajouté », les  confiseries  comme chewing-gum et bonbons sans sucre et les boissons light ou sans sucre.
    son code : E968.

L’érythrol côté cuisine

  • pouvoir sucrant est un peu plus faible que le sucre, il faut donc en mettre plus (1/3 environ) pour obtenir un goût sucré équivalent au sucre
  • se trouve sous forme de poudre ou cristaux

 

 

Nutrition et Ramadan

Cette année, il tombe le 13 avril 2021 : comme tous les ans des astuces nutrition pour bien vivre le Ramadan avec les repas.

On favorise :

  • l’eau comme boisson
  • fruits et légumes riches en eau pour compléter les apports en eau
  • Chorba et Harira : des plats traditionnels équilibrés et riches en eau
  • boire un verre d’eau toutes les 10mn par exemple la 1ère ½ heure, puis de boire de l’eau régulièrement pendant les heures autorisées

 

On fait attention :

  • au café qui déshydrate
  • aux aliments salés qui risquent de vous donner très soif
  • à éviter de manger juste avant de se coucher : dormir immédiatement après avoir ingurgité beaucoup de nourriture risque de perturber la digestion. L’appareil digestif se retrouve sur un temps très court à devoir digérer de grosses quantités alimentaires après avoir été inactif pendant plus de 10 heures
  • aux pâtisseries traditionnelles gourmandes et plutôt sucrées : 1 makroud = 4 morceaux de sucre, et 1 Zlabia = 17 morceaux de sucre

Astuces

  • faire cuire de préférence au four les bricks (et pas tous les jours )
  • rompre le jeune avec 3 dattes Deglet Nour ou 1 grosse datte Medjool et un verre de lait “ELben” (lait fermenté maigre) ou d’eau

Peut-on manger du surimi quand on est enceinte ?

Manger du surimi enceinte, c’est autorisé ou pas ?

Retrouvez mon interview de diététicienne et nutritionniste pour MAGIC MAMAN et mes réponses sur les recettes réalisées à partir de produits de la mer, à manger ou non, pendant la grossesse.

  • Surimi enceinte : le risque de la listériose
  • Prendre son surimi au rayon frais
  • Le surimi, intéressant d’un point de vue nutritionnel ?
  • Rillettes de thon enceinte, on y va ou pas ?
  • Peut-on manger des œufs de lump pendant la grossesse (et du tarama) ?

 

 

 

Les épices dans l’assiette : le safran

  • Utilisation : utilisé pour ses vertus médicinales et culinaires depuis des temps anciens, le papyrus d’Eber datant de 1550 av J-C le mentionne dans la confection d’une trentaine de remèdes.
  • Propriétés médicinales (1 à 3g/j) :
    Apéritive, emménagogue, sédatif léger du SNC.
    Apporte « la joie au cœur ».
  • Recommandé pour : Antidépresseur. Stabilise les émotions. Favorise la circulation sanguine, Antalgique. Troubles des menstruations, douleurs abdominales ou lombaires du post-partum. Draineur de la peau par chaleur toxicité
  • Contre indication : Grossesse, métrorragie, hyperchlorhydrie. A plus de 5g/j : vomissements, douleurs abdominales, rectorragie, hématurie. Jusqu’à 10g/j : drogue hilarante avec mort.